Les dérives de l'institution sportive

Publié le par philippe et laurence

couverture 4

Je vous conseille la lecture de ce livre, Libido. Sexes, genres et dominations. Il est en vente sur le site : http://revueillusio.free.fr. Le résumé que vous pouvez retrouver en entier sur leur site, vous donne en trotre un aperçu sur les dérives  de l'institution sportive dans le domaine de la sexualité. D'anciennes championnes de haut niveau témoignent de cet état qui gangrène cette institution. Le constat est accablant et peu reluisant.
Une enquête sur les violences sexuelles dans le milieu sportif a par ailleurs été réalisée par des chercheurs de l’université de Bordeaux II et du CHU de Bordeaux sur 356 jeunes sportifs. Ils ont révélé près de 100 cas de violences sexuelles. La ministre de la Jeunesse et des Sports, Roselyne BACHELOT, et sa conseillère technique, Isabelle DEMONGEOT, ancienne sportive de haut niveau abusée par son entraîneur, ont pris le problème à bras le corps en réalisant une campagne d'information dès cette année. Une charte contre les violences sexuelles existe, et sera diffusée massivement dans toutes les fédérations et clubs. Un numéro vert a même été mis en place pour les victimes de ces violences :
08 842 84 637.

"L’institution sportive est un appareil de pointe dans la perpétuation de la domination des mâles, dans le développement du machisme et de la phallocratie au travers de la comparaison, du classement et de la hiérarchisation des performances. D’ailleurs, pour assurer la production rationnelle de ces performances sportives, la sexualité entre dans le champ des paramètres à maîtriser, et l’institution sportive participe activement de la répression sexuelle institutionnelle par le détournement des pulsions libidinales vers le simulacre de la jouissance du mouvement sportif. Le corps sportif devient ainsi véritable machine à produire du mouvement cadencé, rentable et valorisé, qui fait disparaître toute présence érotique et sensible au monde. Cette destruction du « corps d’amour » est patente chez les femmes qui ont à subir les réflexions machistes, les gestes déplacés, les assauts et les violences sexuelles physiques des entraîneurs, cadres techniques, médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes, journalistes ou des brutes viriles qui partagent leurs séances quotidiennes ou hebdomadaires d’entraînement".
 
Revue Illusio

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